Le liège, de l'arbre au bouchon.

Le liège, de l'arbre au bouchon.

Le liège, de l'arbre au bouchon.

Quand nous dégustons un bon vin, nous nous posons rarement la question de savoir d'où vient le liège du bouchon.

Du chêne-liège, tout simplement ! Enfin pas si simple que ça pour tout dire. Et nous allons vous l'expliquer. Vous comprendrez alors toute l'utilité de ne pas jeter les bouchons, une fois la bouteille consommée. Et vous comprendrez aussi pourquoi Echo-Mer se donne tant de mal pour les revaloriser, depuis maintenant 10 ans.

L'histoire commence il y a fort longtemps. Du temps de Dom-Pérignon (1638 - 1715) pour être exact ! Il inventa le bouchon en liège en observant le bouchage qui s'opérait à l'époque par chevilles de bois entourées d'étoupe.

Arbre particulièrement adapté aux conditions climatiques du Bassin méditerranéen, le chêne-liège (Quercus Suber) est aujourd'hui principalement cultivé au Portugal et en Espagne. Ces grandes cultures portent le nom de "suberaie".

Le liège est en fait l'écorce de l'arbre. C'est lorsque l'arbre atteint son 25ème anniversaire que s'effectue la première récolte de son écorce. Cette opération, nommée "l'écorçage", ne porte pas dommage à l'arbre, l'écorce se régénérant d'elle-même naturellement. La récolte s'effectuera ensuite tous les 9 ans. L'arbre n'est donc jamais coupé.

En France, les zones de production se situent en Aquitaine, en Corse, dans le Var et les Pyrénées Orientales.

Dans notre article du mois d'octobre, nous évoquerons les qualités du liège, véritable tissu végétal !



Actus Nathalie DANIEL | 2022/09/19 |

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